Akemi Matsuyama
Nombre de messages : 1 Age : 34 Âge du perso : 6 ans~ ^.^ Petit(e) Ami(e) : À son âge ? O.O A l'oprhelinat parce que : sa mère s'est suicidée, son père est "mort", et il n'a pas d'autre famille. Date d'inscription : 26/04/2007
| Sujet: Matsuyama Akemi Ven 11 Mai - 17:01 | |
| NOM : Matsuyama. PRENOM : Akemi. [Oui, je sais, "Ha méh nyanya, Akemi c'est un prénom de fille !" Explications textuelles dans l'historique du jeunôt >x>'] ÂGE : 6 ans ^ω^.
ANIMAL DE COMPAGNIE : Aucun.
DESCRIPTION PHYSIQUE : Bel enfant aux traits délicats et au regard doux et pénétrant, Akemi a le visage que l'on donnerait à ce nom. Un petit nez retroussé, de beaux grands yeux verts, des sourcils bien placés et de longs cils de biche, un sourire toujours présent sur de fines lèvres rosées, des pomettes promptes à prendre des rougeurs à quelque compliment… ajoutez au tout une peau laiteuse et immaculée, et vous avez devant vous la bouille d'ange du jeune garçon ! Et pour ajouter encore plus de cette beauté infantile toute mignonne qu'est la sienne, la nature l'a doté de soyeux cheveux légèrement bouclés, blonds comme les blés, et qui jamais n'ont de noeuds [le chanceux >x>].
Côté physique, sinon, c'est un garçon qui est pour son âge… très petit, et son poids va avec sa taille; l'enfant ne passant même pas le cap des quarante kilos ou du mètre vingt, il est souvent plus petit que les autres enfants de son âge. Les bras minces et les jambes fines, il a la chance de toujours être dépourvu de toute pilosité, n'atteignant l'âge de la puberté que dans un peu plus de cinq ans [reste qu'il sera toujours sans pwals: aucun de mes persos n'en a, il ne fera pas exception -w-].
DESCRIPTION CARACTÉRIELLE : Deux mots suffisent à le décrire psychologiquement: naïf, et innocent. Car malgré son âge, il croit bien souvent à tout ce qu'on lui raconte, il fait confiance beaucoup trop facilement, et il montera volontier dans la voiture d'un inconnu si ce dernier lui offre des bonbons... >x>' Il agit et parle habituellement sur un coup de tête, ne prenant pas vraiment le temps de réfléchir à ses actions et paroles; et il s'excuse bien souvent pour des futilités. Jeune garçon enjoué et très gamin dont le sourire éternel peut finir par vous tapper sur les nerfs malgré sa bouille d'ange, ce n'est malgré tout pas quelqu'un de stupide qui voit la vie en rose. Instruit, intelligent, il est très capable de collectionner les dix-neuf sur vingt dans la plupart des matières.
Aussi, comme dit plus haut, il ne prend pas la vie comme un grand jardin de fleurs plus belles les unes que les autres, où le soleil brille, où les oiseaux chantent, et où on entend le gazouilli des poissons entrain de se noyer dans le petit ruisseau qui traverse l'endroit. Cependant, il la prend du bon côté. Un peu trop, peut-être... Voyant en chacun quelqu'un de gentil qui ne lui veut aucun mal, il est bien rare de le voir s'inquiéter devant des gros balèzes faisant trois fois ses taille et largeur. En fait, il semble protégé de la peur. Sa candeur est telle que, par exemple, s'il se trouve en face d'un chien affamé ayant l'écume à la gueule, il ne s'enfuira pas, et essaiera plutôt de calmer l'animal et de s'en faire un ami canin. Il ferait tout pour autrui... au risque de perdre un ou deux doigts >x> *regard prudent vers le molosse*
Il a un fort esprit d'équipe, et ne raffole pas de la solitude: il préfèrerait être collé aux baskets du professeur le plus redouté et détesté de l'école, que de rester seul. Honnête et sans une quelconque gêne lui disant de garder ses commentaires pour lui, sa franchise étant plus forte que lui, s'il trouve quelqu'un beau, il le lui dira, comme il dira aussi à celui dans son costume trois pièces violet, jaune et kaki qu'il est bizarrement fagoté oO.
HISTOIRE : *insérer ici des violons xd* Ceci n'est pas une histoire qui commencera par «Il était une fois» et finira par «et ils vécurent heureux le reste de leur vie et eurent plusieurs petits enfants». Ce n'est pas non plus une histoire à l'eau de rose, ni une histoire qui tirera les larmes même aux plus gros balourds et lourdeaux de cette maigre planète tant elle en est triste et émouvante. Non, rien de tout ça... *et hop ! on balance les violons à la poubelle ! XD* C'est l'histoire chiante, sans intérêt, totalement dépourvue d'intrigues, et ordinaire à souhaits d'Akemi-chan, qui pourrait se résumer à «Il est né, il vit, et il n'est pas encore mort». Et si vous ne voulez pas, vous, mourir d'ennui, ou si vous n'avez pas assez dormi la nuit dernière pour ne pas vous assoupir dans votre lecture, vous pouvez tout de suite passer à autre chose: je n'en serai aucunement vexé ! *cache sa matraque X3* Bien, bien...
Ainsi donc, un premier novembre légèrement enneigé où l'on percevait à peine le trottoir sous la couche de bouillasse grise qui le couvrait, dans un hôpital d'Okinawa, à quelques minutes près de midi, un tout petit garçon apperçu la lumière au bout du tunnel. En fait, non. C'était deux lumières… ou plutôt, deux reflets: un grand homme habillé de blanc, le tirant par la tête, faisait briller les verres de ses lunettes avec la lampe au-dessus de lui. Puis, froid glacial. Le bébé venait d'entrer dans la cour des grands. He... des petits, plutôt... Hem ! Enfin, il entra dans le vrai monde plein d'embrouilles et de missanssetés, quittant définitivement son lit si chaud et si douillet... ¯x¯' ...en en prenant conscience quand le médecin lui frappa douloureusement ses petites fesses rondes, lui arrachant un cri de douleur qui ne servit à rien d'autre qu'à le faire pleurer. L'homme le donna par la suite à une infirmière, qui l'emmena dans une salle à part pour le nettoyer.
Quand il revint, tout beau et tout propre, dans la salle d'accouchement, et qu'on le présenta à la jeune femme qui venait de le mettre au monde, celle-ci ouvrit de grands yeux en voyant que sa petite fille avait un petit oisesau entre ses petites cuisses. En effet, jusqu'à ce jour où les cris furent nombreux, tout le monde était sûr que Mitsuko allait avoir une fille: les radios non plus n'avaient laissé aucun doute sur le sujet. Mais comme le prénom de l'enfant avait été choisit depuis bien longtemps et que la mère avait d'autres soucis que ça –comme se demander si elle avait bien mit au frigo le cari de poulet de la veille ou si elle n'avait pas oublié de mettre ses vêtements dans la machine à laver...–, le nouveau né se vit attribuer un prénom féminin: Akemi. Malgré ce fait, cependant, il ne sera jamais harcelé à l'école: tous fondront littéralement devant l'angélique petit minoi du bout de chou. Tous, y comprit les grosses brutes qui s'acharnent habituellement sur les plus intelligents qu'eux, c'est-à-dire presque tout le monde.
Akemi est né sans père. Enfant de l'immaculée conception ? Malheureusement non. Sa mère, huit mois et vingt-trois jours auparavant, avait omit de porter une protection lors d'une rencontre avec l'un de ses clients, mais n'avait pu se résoudre à donner la mort à ce truc qui grandissait en elle, et qui plus tard serait encore plus en vie qu'il ne l'était déjà dans son ventre. Toutefois, aujourd'hui encore, Akemi-chan croit que son père est mort bravement quand il faisait une descente de police chez l'un des plus grands gangs de trafiquants et vendeurs de produits illicites d'Okinawa, et que grâce à lui, toute la fillière avait pu être arrêtée. Belle histoire à raconter à un gamin, ne ? -_-'
Donc, élevé durant six ans dans une famille monoparentale, il essayait toujours, que ce soit consciemment ou non, d'apporter joie, bonheur et rires dans le foyer. Il y arrivait toujours, jusqu'à ce que sa mère ne change totalement. Un soir qu'elle rentrait d'une longue journée de catineries, elle écarta son fils qui comme tous les soirs allait la rejoindre à la porte. Akemi, sur le coup, resta bête et cligna des yeux mais, voyant que ses rires n'aideraient pas, cette fois, il retourna s'asseoir sagement devant la télé, à laquelle passait des clips de stars musicales. Alors que Gekiai Merry Go-round de PLC passait, la mère du jeunôt téléphona, et dix minutes plus tard, une grande dame était là.
Cette grande dame, c'était la meilleure amie de Mitsuko, Yuna. Elles s'entretinrent pendant plus d'une heure, dehors, pour que finalement, après s'être enlacées et avoir séché leurs larmes, à six heures, elles rentrent dans le petit appartement. Yuna alla prendre l'enfant dans ses bras, lui souriant, et lui dit le plus naturellement possible:
"Maman doit aller en voyage pendant quelques temps… En attendant son retour, je vais t'amener dans une grande maison avec pleins d'enfants avec qui jouer !.."
La mère, en attendant, était allée préparer les affaires de son fils, qu'elle amena ensuite à son amie. Elle habilla correctement le petit blondinet, puis l'embrassa sur le front, et les regarda s'en aller en souriant, avant de fermer la porte. Lorsque Yuna et Akemi atteinrent la voiture de la jeune femme, de l'autre côté de la rue, un bruit sourd se fit entendre, venant de l'appartement de Mitsuko. Fermant les yeux un instant avant de les rouvrir humides, Yuna sourit faiblement à l'enfant.
"Je crois qu'on a oublié d'éteindre la télé…"
Fit-elle avant de lui attacher sa ceinture de sécurité. Prenant place ensuite derrière le volant, elle démarra la voiture, en essayant d'oublier le coup de feu qui venait de retentir chez Mitsuko…
Prenant la grand route, il fallut peu de temps à la voiture de faire la distance d'Okinawa à Tokyo, mais suffisament pour que l'enfant s'assoupisse sur la banquette arrière, sa peluche de Gizmo dans les bras; cependant, il se réveilla dès que la voiture arrêta de rouler et que les vrombissements du moteur ne se firent plus percevoir. Yuna sortit de la voiture avec un stylo et un bout de feuille à la main. Posée sur le toit, elle griffona quelques mots rapidement puis plia le papier et mit le stylo dans sa poche en ouvrant la porte de derrière. Elle détacha l'enfant, le prit dans ses bras et lui donna le petit papier.
"Tu donneras ça à un adulte quand tu en verras un… mais tu ne le lis pas, d'accord ?"
"Hun !"
Répondit l'enfant en hochant la tête, souriant, attrapant le mot qui lui était tendu et le gardant contre lui à deux mains. La jeune dame attrapa par la suite la petite valise d'Akemi, ferma la porte, et marcha jusqu'à celle de l'édifice, qu'elle ouvrit en s'aidant de son épaule et de son dos pour la pousser. Vérifiant les alentours, s'assurant que personne ne pouvait la voir, elle posa la valisette par terre, et fit un câlin au petit blondinet.
"Tu restes là bien sagement en attendant que quelqu'un arrive, compris ?"
"Wi !"
Fit-il en souriant. Yuna le posa à son tour au sol, lui ébouriffa les cheveux, puis s'éclipsa à l'extérieur du grand bâtiment. Arrivée à sa voiture, elle lança un dernier regard vers l'orphelinat, puis prit place derrière le volant, démarra, et partit, cellulaire à la main. Akemi, quant à lui, avait couché sa valise et s'était assit dessus, serrant dans une main le message qu'il devait remettre à l'un des responsables de l'endroit, l'autre tenant contre lui son Gizmo pelucheux… | |
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