Pensive

[i]Kimmy venait d'arriver dans ce pensionnat et déjà elle avait rencontrer une petite fille l'admirant, apparemment! De la voir avait soufflé à Kimmy un peu de blues mais aussi une jeunesse retrouvée, les pleurs perdu dans le néant et surtout, un espoir de retrouver le sourir un jour grâce à cette petite fille sensationnelle.

La solitude étant son passe temps préférer, elle continuait dans son élan et allait sur le toit de Miyabe pour prendre l'air et réfléchir un peu... A quoi?! A pas grand chose... mais l'idée d'être à nouveau seule lui plaisait bien! Elle montait donc les escaliers et enclanchait la poignée de la porte qui donnait sur le toit pour y poser un pied, puis deux et enfin, marcher jusqu'au rebords.

De la haut, la liberté sentait bon et approchable, presque touchable... Kimmy, enivrée de ce magnifique parfum, s'assit sur le rebord, les bras en arrière et les cheveux volant au vent... Elle profitait, là, seule de ce plaisir caché à certains, et qui souffraient de ne pas le trouver en secret, la nuit dans leurs édredons.

** Qu'il est bon de respirer ce parfum... **

Shinji était dans sa chambre, et il n'avait rien de particulier à faire. Il s'ennuyait un peu. Il faisait très beau au dehors, et très chaud dans la pièce. Le petit garçon se demanda un petit moment si les concierges de l'orphelinat avaient pensé à éteindre les radiateurs... C'était le début de l'été, mais l'hiver tardait un peu, et le soleil était encore timide. Shinji se leva d'un coup, et alla jusqu'à sa fenêtre. Il l'entrouvrit. Un petit vent frais souffla sur son visage. Mais ce n'était pas assez. Le petit garçon décida de sortir un peu...

Il jeta un coup d'oeil dans le parc, mais il y avait du monde, et il n'avait pas envie de rencontrer qui que ce fut. Il décida donc de grimper sur le toit. Il savait pertinament que c'était interdit, surtout pour les petits, mais ce n'était pas grave, selon lui. Il monta donc. Malheureusement, il y avait déjà quelqu'un. Une jeune fille. Shinji passa silencieusement derrière elle, et alla s'assoir un peu plus loin, devant.

- Je peux...?

Demanda-t-il avant de s'assoir en tailleur sur les tuiles en pente. De la-haut, on voyait toute la ville. C'était impressionant. Le soleil était sur le point de se coucher, et la vue était magnifique. Elle arracha un sourire au jeune pensionnaire.